F.U.T.U.R.E. — La piazza de la transition

F.U.T.U.R.E. — La piazza de la transition
Découvrir, Esch2022

« La piazza de la transition » à côté du Bâtiment 4 semble prendre fin en même temps qu’Esch2022, non sans avoir laissé des traces, accumulé des expériences et créé de l’enthousiasme.

Un projet écologique

La Piazza de la Transition fait partie du projet F.U.T.U.R.E. mené par le CELL, le « centre d’apprentissage écologique Luxembourg ». Tout tourne autour de concepts orientés vers l’avenir comme la durabilité et la réutilisation des ressources. Le projet F.U.T.U.R.E « est avant tout un laboratoire de changement, à la croisée de la poésie et de la politique, des arts et des sciences, du déclin et du réenchantement, de la réalité et de l’utopie ». C’est la contribution du CELL à la programmation Esch2022.

Une piazza de quoi ?

« Le but du CELL est de travailler avec les citoyens et de les amener vers la transition écologique », explique Léonard Andersen, coordinateur de projet. « Dans ce cadre, on avait comme objectif deux volets, d’une part la construction participative et d’autre part une programmation artistique et culturelle ». Ainsi, ensemble avec le public, ils se sont mis d’abord à décider ce qu’il fallait construire et puis les travaux ont commencé. Ainsi une scène, un jardin, des sculptures, une caravane, des espèces de tiny houses, et plus ont été érigés au fil du temps.

Du matériel recyclé

« Tous les éléments qu’on voit ici sont dans une idée de recyclage et de récupération. On a travaillé avec des entreprises locales qui nous ont donné des matériaux dont ils n’avaient plus besoin ou des particuliers qui nous ont fait des dons de matériel », raconte Léonard. L’unique exception est la scène, qui pour des raisons de sécurité a dû être construite avec du bois nouveau.

Dans ce processus de coopération locale, Léonard trouve aussi une de ses conclusions du projet : « C’était assez facile d’obtenir du matériel de différentes entreprises, qui étaient toutes contentes de travailler ensemble, surtout parce que cela leur permet souvent de faire des économies. »

D’autres conclusions

Le partenariat avec le Bâtiment 4 était très positif pour le projet F.U.T.U.R.E. « Il y a fréquemment des gens et d’autres créatifs ici qui venaient voir ce qu’on faisait, de même pour le grand public qui venait les voir », dit Léonard. D’autre part, le jardin était la partie la plus populaire. « Un petit groupe d’enthousiasmés s’est créé, qui entretient le jardin et en général le public le trouvait très intéressant. Notamment parce qu’on montre des méthodes écologiques que les gens peuvent répliquer dans leur propre jardin. Et puis la serre est également assez unique et fascinante pour les visiteurs », explique Léonard.

Comment procéder

Il y a encore beaucoup d’autres conclusions que Léonard et ses collègues ont tirées de ce projet et qu’ils pourront intégrer dans de futures entreprises. Pour l’instant, il lui semble surtout important que tout l’effort fourni l’année dernière ne soit pas vain. « J’espère que nous pourrons continuer à faire vivre le jardin. Tous ceux qui le souhaitent peuvent s’y investir et n’ont qu’à passer. » Mais comme l’avenir du lieu lui-même n’est pas sûr à 100 %, il ne sait pas combien de temps cela va durer.

Quelques mètres plus loin, un artiste travaille encore à son œuvre pour la piazza. Il s’agit d’un colosse d’acier Arcelor en forme d’arbre, qui fait également office d’instrument de musique. On peut certainement y voir une métaphore, il suffit de bien regarder ou de bien écouter.

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