Dora Couture – Points de suture
Ana Paula Vieira Marinho a d’abord appris à coudre à la maison. Elle n’avait que six ans et après avoir observé sa mère, elle a fait ses premiers essais clandestins. « Ma mère ne voulait pas que je coude à ce jeune âge. Je me suis donc cachée, mais elle m’a attrapée et a finalement décidé de m’instruire à bien le faire », se rappelle Ana Paula. Depuis lors, la couture est sa passion primaire qu’elle applique au jour le jour chez Dora Couture.
Un service traditionnel
Dora Couture fait partie d’un genre de commerce qui se voit de moins en moins dans nos rues. Dans une société de consommation, la retouche de vêtements trouve aussi de moins en moins sa place. Cependant, Dora Couture persévère, en partie dû à son offre de services de haute gamme. « Nous faisons tous les travaux de retouche possibles : reprises, allongements, raccourcis, réparations, changement de fermetures, etc. Ce sont les tâches les plus courantes », explique Ana Paula.
Toutes les matières
En ce qui concerne les tissus, Ana Paula et sa petite équipe s’occupent de tout. « Que ce soit de la soie, du cuir, du jean ou du coton, cela n’a pas d’importance. Nous cousons avec tout », dit-elle. Les genres d’exercices changent aussi tout le temps, ce qui ajoute au plaisir de travailler pour Ana Paula. « À part le travail avec les vêtements, il y a souvent d’autres défis. Une fois il s’agit de changer une tirette, réparer des rideaux ou refaire des housses pour des coussins. Cela nous fait beaucoup de bonheur de trouver des solutions pour tous les vœux de notre clientèle fidèle. »
À tout prix
Au cas où un de ses client(e)s ait une demande particulière, Ana Paula et son équipe s’emploient à les satisfaire à tout prix. « Nous avons une grande expérience dans le métier et pour chaque pièce, nous nous acharnons pour trouver une solution. Nous ne disons jamais non aux client(e)s. » La passion qu’Ana apporte à sa profession joue un rôle essentiel dans cette approche : « Je ne sais comment l’expliquer, mais j’oublie tout en travaillant à la machine. Je suis concentrée sur le tissu, les points de suture, le challenge devant moi. Et puis le plaisir d’une tâche bien accomplie est incomparable », précise-t-elle.
Une décade à Esch
Ana Paula, ayant rejoint Dora Couture en 2010, a repris le commerce en 2015. Sa patronne, dès le début, lui disait qu’elle allait reprendre Dora Couture un jour. « Elle voyait tout de suite que j’étais sérieuse, bien organisée et que j’étais amoureuse de mon métier », déclare-t-elle. Depuis lors, une clientèle très variée lui est restée fidèle. Les client(e)s respectent le fait qu’elle n’a encore jamais manqué un délai et qu’elle effectue un travail de qualité avec sa petite équipe.
On peut espérer que cela incite plus de gens à faire réparer leurs vêtements plutôt que d’en acheter de nouveaux en cas de dégât. En tout cas, ce n’est pas le travail d’Ana Paula qui fera défaut.
