Opala – L’authenticité cousue main
Opala – L’authenticité cousue main
Chez Opala, acheter un vêtement, c’est bien plus qu’un simple geste : c’est entrer dans une histoire, tisser un lien, adopter une manière différente de penser la mode. Dans cette boutique installée à Esch, la mode rime avec éthique, artisanat et bien-être. Derrière ce projet : Helena Almeida et sa fille Sofia, toutes deux passionnées et profondément attachées à une vision responsable et humaine de leur métier.
Un projet né d’une conviction
« Ma mère travaillait déjà dans le textile au Portugal, » raconte Sofia. « Quand nous sommes arrivées au Luxembourg, après beaucoup de hauts et de bas, elle s’est dit : il faut créer quelque chose qui nous ressemble. »
L’idée ? Proposer ce qu’elles-mêmes avaient du mal à trouver en tant que consommatrices. « On voulait des produits naturels, de qualité, bien faits, à un prix juste – ça, sans que le vêtement ait traversé le globe trois fois avant d’arriver ici. »
Opala, c’est donc une sélection de pièces faites en matières nobles : coton, laine, soie, lin ou Lyocell (fabriqué à partir de feuilles d’eucalyptus). Et surtout, des vêtements conçus en Europe, auprès de petits ateliers portugais, italiens ou français.
« Opala », comme une pierre précieuse
Pourquoi ce nom ? « L’opale noire, c’est une pierre brute à l’extérieur, mais quand on l’ouvre, elle dévoile toutes ses couleurs. Et c’est exactement ce qu’on veut faire ici. Montrer qu’au milieu d’un univers parfois dur, parfois superficiel, il y a encore de la beauté, de l’authenticité. »
Certaines pièces sont même dessinées par Helena elle-même. « Nous avons encore toute une collection qu’elle a créée de A à Z. Pour la production, on travaille ensuite avec des artisans qu’elle connaît depuis toujours, dans le nord du Portugal, une région très réputée pour le textile. » raconte Sofia.
Le vêtement comme prolongement de soi
« Un bon vêtement, ce n’est pas juste une matière. C’est une manière de se sentir, de s’affirmer. » Cette philosophie guide les conseils qu’Helena donne à ses clientes. Il arrive qu’elle les aide à sortir d’une zone de doute, voire d’inconfort.
« Beaucoup viennent en disant : “rien ne me va”. Mais c’est faux. Il faut juste le bon tissu, la bonne coupe, la bonne couleur. Et là, tout change. On se redresse, on reprend confiance. »
Ce sens du conseil personnalisé s’étend à tous les styles et toutes les morphologies. Du tailleur pour le bureau au jogging confortable pour le week-end, en passant par les robes de cérémonie commandées sur-mesure, Opala habille toutes les femmes, dans toutes leurs facettes.
Le Luxembourg dans les détails
Si tout est pensé avec soin, les finitions n’échappent pas à cette attention. Certaines pièces comportent de petits clins d’œil au Luxembourg :
« On a des coutures intérieures brodées aux couleurs du drapeau luxembourgeois. C’est notre façon de remercier ce pays qui nous a donné la chance de construire notre projet. Ici, entreprendre est possible. Et ça, ce n’est pas le cas partout. »
Pourquoi Esch ?
À l’origine, la famille testait ses créations via des pop-up stores dans une ville autre du Luxembourg. Puis, elle a choisi Esch : « À Esch, les gens prennent le temps. Ils discutent, reviennent, partagent. » Et surtout : « On n’est pas là que pour vendre. On est là pour créer du lien. C’est ce qu’on cherchait, et c’est ce qu’on a trouvé à Esch. »
