Mailshop – L’art d’imprimer avec précision et confiance
Dans les locaux discrets de Mailshop, dans la rue Léon Metz à Esch, tout fonctionne au millimètre près. Chaque pli, chaque lettre, chaque enveloppe est le fruit d’un processus rigoureux… mais toujours humain. Car ici, la machine n’a jamais remplacé la relation de confiance.
Fondé en 2013 par Ernesto Mendes, Mailshop s’est imposé comme un acteur clé de la gestion externalisée de documents : impressions de courriers administratifs, mises sous pli automatisées, envois postaux à grande échelle, mais aussi créations graphiques personnalisées.
« Ce que vous trouvez dans votre boîte aux lettres le soir ? Des convocations, des factures, des fiches de paie ? Il y a des chances que ce soit passé par ici », sourit Ernesto.
Un métier d’exactitude
Mailshop travaille surtout pour des entreprises, administrations ou institutions. « On est comme leur salle d’impression, mais externalisée », explique-t-il. Grâce à des connexions sécurisées, les fichiers clients arrivent automatiquement chez Mailshop en dehors des heures de bureau. Dès 6 heures du matin, les machines tournent.
Chaque client a son protocole : « Type de papier, type d’enveloppe, nombre de feuilles par courrier, mise sous pli contrôlée… Tout est réglé au détail, car on ne peut pas se permettre d’erreur. Une fiche de paie envoyée à la mauvaise personne, ce n’est pas juste une faute, c’est une faute grave. »
La personnalisation avant tout
Mais Mailshop, ce n’est pas que de l’impression en masse. Ernesto insiste : « On travaille aussi pour les particuliers, pour des cartes de condoléances, des faire-part, des impressions personnalisées. Les gens peuvent venir avec une photo, un texte, un format précis. C’est du sur-mesure. »
Cette approche humaine, à taille réduite, est assumée. « On ne fait pas tout. Si on ne sait pas faire, on le dit. Mais ce qu’on fait, on le fait bien. »
Une équipe soudée
L’entreprise compte aujourd’hui six personnes. Ernesto en parle avec fierté : « Je peux compter sur chacun. Et nos client·e·s ne reçoivent jamais un non. On trouve toujours une solution. » Cette souplesse est un atout, mais elle est rendue possible grâce à un parc de machines ultra-performantes, renouvelé tous les trois à cinq ans.
Investissement lourd, certes, mais indispensable pour répondre à la diversité des demandes : impressions couleur ou noir et blanc, personnalisation des enveloppes, lecture de QR codes pour garantir le bon contenu… « Nos machines tournent parfois à 7000 enveloppes à l’heure, mais ce n’est jamais au détriment du contrôle. »
Un métier en transition
« Le volume papier diminue, oui, mais il devient plus ciblé, plus qualitatif », explique Ernesto. Mailshop accompagne aussi la transition numérique, avec des solutions d’archivage sécurisé en ligne. « On ne parle pas juste d’envoyer un PDF. On parle de traçabilité, d’accessibilité longue durée. » Même si l’évolution se fait en douceur, Ernesto est convaincu du potentiel : « À Luxembourg, c’est encore timide, mais on explique, on convainc. »
Esch, une évidence
Pourquoi avoir choisi Esch ? « J’y vis depuis plus de 30 ans », raconte Ernesto. « J’en avais assez de passer une heure par jour dans les bouchons. Aujourd’hui, je mets cinq minutes pour aller au travail. C’est un luxe. »
Et la ville ? « Esch est accessible, dynamique, et les prix étaient raisonnables à l’époque. Toute ma famille est ici, mes enfants y ont grandi. C’était logique d’y implanter mon entreprise. »
Mailshop n’est peut-être pas une grande usine visible du grand public, mais chaque mois, ce sont près de 300.000 courriers qui partent de ses machines. Un savoir-faire de l’ombre, essentiel, exécuté avec rigueur, discrétion… et beaucoup de passion.