Tawada – L’art du ramen

Tawada – L’art du ramen
Gastronomie

Niché dans la Grand rue d’Esch-sur-Alzette, Tawada est bien plus qu’un simple restaurant. C’est un lieu intime, à taille humaine, où la cuisine est faite avec patience, cœur, et un profond respect pour l’authenticité.

Ici, chaque bol de ramen raconte une histoire : celle d’un chef expérimenté, d’une famille soudée, et d’une culture que l’on ne trahit jamais à moitié.

15 ans d’apprentissage

Le chef, Jeff, a passé plus de quinze années à se former auprès d’un maître japonais avant de venir s’installer au Luxembourg. Son but ? Partager la culture du ramen, telle qu’elle est vécue au Japon, avec les Luxembourgeois. Sa fille Kristy et son épouse Amy l’épaulent au quotidien dans ce véritable restaurant familial, discret et profondément sincère.

Un goût venu du Nord du Japon

« Nous faisons des ramens inspirés du style de Hokkaido, plus précisément de Sapporo », explique Kristy. Ce qui les rend uniques, ce n’est pas un ingrédient magique, mais la richesse du bouillon, sa profondeur, sa texture.

Chez Tawada, tout est fait maison : le bouillon, les œufs marinés et les pâtes de piment pour les variantes plus épicées. Aucun glutamate n’est utilisé, aucun raccourci n’est pris.

« Beaucoup de restaurants achètent des ingrédients déjà tout prêts, congelés, parfois même entièrement cuisinés. Chez nous, tout est fait à la main, sur commande. Oui, il faut parfois attendre un peu plus. Mais chaque assiette est fraîche, honnête, vivante. »

Une carte courte, mais précise

La carte de Tawada est volontairement restreinte, parce que chaque plat est maîtrisé dans les moindres détails.

Côté entrées, le Tori Karaage (poulet frit maison) est un favori, tout comme les huîtres panées au Panko ou les crevettes en tempura, selon la saison.

En dessert, la crème brûlée au matcha séduit les gourmands curieux à la recherche d’une note douce et végétale pour clore le repas.

Une cuisine de cœur

Le secret de Tawada ? L’honnêteté. « Nous n’utilisons aucun exhausteur de goût. » Et pourtant, les saveurs sont profondes, franches, longues en bouche. Parce que les ingrédients sont bons et le temps a fait son œuvre.

Chaque lot de produits en provenance du Japon est testé, goûté, comparé. Amy elle-même s’est formée au thé, à Hong Kong et au Japon, pour garantir une sélection fine, exigeante. Sur la carte, on trouve des thés verts rares, du saké, des boissons japonaises typiques. Rien de surfait. Tout est cohérent, sincère, aligné avec leur vision.

Une atmosphère simple, douce et chaleureuse

La décoration du restaurant a été imaginée par Kristy, la fille, comme si c’était son chez-elle. Un équilibre subtil entre modernité épurée et clins d’œil à la culture japonaise traditionnelle : bois clair, tons naturels, petits détails artisanaux.

Même les dessins sur les murs sont des créations de Kristy, inspirées de l’esthétique manga et des symboles japonais comme le daruma, ces petites poupées de papier où l’on peint un œil pour faire un vœu, et le second quand le vœu est exaucé.

Pourquoi Esch ?

« On cherchait un endroit calme, humain, accessible pour une petite équipe », raconte Kristy.

À Esch, ils ont trouvé un local à leur taille. Et une communauté chaleureuse.

« Je pensais que tout le monde ne parlait que français ici, mais en fait, beaucoup de clients parlent anglais, et l’accueil a été incroyable. On a rapidement senti une proximité, comme si on faisait partie du quartier. »

Menu d'accessibilité

Taille de police
Zoom