Falafels maison, objets d’art traditionnels et hospitalité sincère : bienvenue chez Zafir, un petit bout de Syrie à deux pas de chez vous.
Ouvert depuis juillet 2025, le restaurant Zafir vous accueille dans un décor évocateur et une ambiance typiquement syrienne.
« Quand tu entres ici, tu sens que tu es en Syrie », explique Alaauldin Alkuj, employé et âme bienveillante des lieux.
Un rêve reconstruit à partir des ruines
Le fondateur du restaurant, Ahmad Alaani, est originaire de Raqqa, une ville du nord de la Syrie lourdement touchée par la guerre. Architecte de formation, il avait son propre restaurant avant que le conflit ne le pousse à tout abandonner et recommencer de zéro au Luxembourg.
Et aujourd’hui, il est fier de proposer une cuisine authentiquement orientale, fidèle à ce qu’il servait dans son ancien établissement.
Un lieu, une culture, une atmosphère
Le nom du restaurant vient du Saphir, un type de pierre précieuse, bleue et rare – une belle métaphore pour ce lieu unique. « Et c’est ça aussi, l’essence du restaurant. Quelque chose qui est très rare de trouver. C’est une expérience. »
Dès l’entrée, la déco donne le ton : petits objets typiques, photos historiques, accessoires de café traditionnel… La plupart ont été ramenées directement de Syrie. D’autres viendront peu à peu.
Une cuisine de cœur, faite maison
La carte est variée, riche en découvertes, avec des plats 100 % faits maison par un chef syrien renommé – y compris les frites. « Le Falafel, ici, n’est pas congelé, pas industriel. On le prépare comme à la maison. » Et ce n’est pas tout : Ils proposent le shawarma, préparé avec des morceaux frais de cuisse de poulet, découpés à la main, le kebbeh syrien – une boule de boulgour farcie de viande, oignons, pignons de pin, frite dans l’huile, un goût « qu’on n’oublie jamais » –, ainsi que des options végétariennes, tout aussi savoureuses, comme le baba ghanouj, le houmous ou le halloumi grillé.
Il y a aussi des plats du jour, souvent inconnus au Luxembourg, qui ne figurent pas sur la carte et surprennent les curieux : « On veut faire découvrir notre culture, notre vraie cuisine, à tout le monde. »
Un lieu de vie, pas seulement un restaurant
Zafir, c’est un espace d’échange culturel, où tout le monde est bienvenu. « Il y a beaucoup de clients syriens, bien sûr, mais aussi portugais, irakiens, albanais, luxembourgeois… On veut que chacun se sente à l’aise. »
À l’étage, une mezzanine plus intime permet de s’isoler un peu, ou de profiter d’un repas en petit groupe. L’espace est aussi pensé pour accueillir des événements, comme des anniversaires ou simplement des moments à célébrer en famille.
À terme, les fondateurs aimeraient intégrer une shisha-bar, pour approfondir encore cette immersion dans la culture syrienne.
Un projet sincère, pour un public curieux
« Le patron a mis des années à reconstruire ce rêve. Ce n’est pas juste un restaurant, c’est une part de son histoire. » Et cette histoire, il la partage avec ses clients, assiette après assiette.
Zafir, c’est un hommage à une culture, à un pays, à une mémoire. Et une adresse unique à Esch pour celles et ceux qui aiment manger authentique, généreux, fait avec amour.
